Dans le cadre de sa stratégie de développement économique durable, le Pays de Sainte Odile fait appel à Initiatives Durables pour la mise en place d’un atelier de détection de synergies.
L’écologie industrielle et territoriale (EIT) est un levier intéressant de développement durable du territoire. C’est un levier dont peuvent se saisir les collectivités pour engager une action collective d’économie circulaire, qui bénéficie directement aux acteurs économiques locaux.
En effet, l’objectif de l’EIT est de fédérer un réseau d’acteurs au sein duquel les ressources inexploitées d’une entreprise deviennent des ressources exploitées par d’autres. Cela passe par des synergies de substitution ou de mutualisation de ressources très variées : chaleur, équipements, énergie, matières, ressources humaines… Cette dynamique contribue à l’attractivité du territoire et au maintien de la valeur localement, tout en réduisant les coûts et l’impact sur l’environnement.
Le Pays de Sainte Odile s’est saisi de cette opportunité en intégrant l’EIT dans sa stratégie de développement économique 2021 – 2025. Pour initier la dynamique, la collectivité s’appuie sur l’expertise d’Initiatives Durables dans la mise en place d’ateliers inter-entreprises.
- L’atelier de détection de synergies, programmé le 30 septembre prochain, a pour but de faire se rencontrer des entreprises du territoire afin d’échanger sur les propositions de ressources et les besoins de chacune. Il permet de mettre en lumière les synergies potentielles entre chaque participant.
- À l’issue de ce premier rendez-vous, la collectivité propose aux participants de se retrouver le 18 octobre 2022 pour échanger sur la mise en œuvre opérationnelle des synergies potentielles et ainsi les concrétiser : c’est le green dating (speed dating des ressources).
Les opportunités identifiées sont aussi variées que les besoins des participants !
Quelques exemples :
- L’entreprise A propose de mettre ponctuellement à disposition sa salle de réunion tout équipée à l’entreprise B, permettant à cette dernière d’en bénéficier et de ne pas investir dans des équipements surdimensionnés qui ne serviraient que ponctuellement.
- L’entreprise C peut permettre à l’entreprise D d’utiliser sa chaleur fatale pour chauffer ses locaux ou intégrer ses process.